La (vraie) histoire de la tortilla (truita de patates)


Sur le site Web de Equinox, le 11 décembre 2021, les chefs Sergi de Meià du restaurant Sergi de Meià de Barcelone et Mateu Casañas des restaurants Disfrutar de Barcelone) et Compartir de Cadaqués nous parlent de la torta de patates (tortilla) : 

  • de l’origine de ses ingrédients principaux;
  • des premières traces du mets « en Extrémadure et en Navarre, au XVIIIe et au XIXe siècle, mais aussi… à Barcelone, dans un rapport de 1772 [et] dans des livres de recettes belges du début du XVIIe, comme celles du cuisinier Lancelot de Casteau »;
  • de la place de ce plat iconique dans la cuisine contemporaine.

Ils nous parlent également de la façon de la cuisiner : 

  • « pas d’huile dans la recette originale »; 
  • « avec ou sans oignons »;
  • « crémeuse mais complète, très légèrement croustillante mais d’une manière presque imperceptible »; 
  • et « s’il y a des oignons, ils doivent être très frits mais pas encore dorés ».

Le serveur de Brick Lane (Ajay Chowdhury)

Ajay Chowdhury. Le serveur de Brick Lane. – Paris : Liana Lévi, 2021. 300 pages.

Brick Lane. Dans ce quartier de Londres jeans et parkas se mélangent aux saris et les restaurants indiens proposent des currys aussi parfumés qu’au New Market de Calcutta. Kamil y est serveur depuis peu, mais de serveur, il n’a guère que l’habit, car son âme est celle d’un détective, et son modèle inavoué est Hercule Poirot. Forcé à l’exil par de sombres histoires qui lui ont coûté son poste de policier en Inde, il tente d’oublier cet épisode douloureux dans la chaleur de la famille Chatterjee. 

Quant à l’entreprise familiale, le Tandoori Knights, c’est grâce à elle qu’en toute illégalité il sert des bhajis d’oignons aux hipsters de l’East End et du whisky Black Label dans les fêtes bling-bling sur les hauteurs de Hampstead Heath. Là, actrices de Bollywood et businessmen indiens se frôlent parfois d’un peu trop près au bord des piscines. Sur les carreaux glissants un accident est si vite arrivé… 

Mais de Londres à Calcutta, la mort a partout le même visage. Alors le serveur de Brick Lane troque son plateau contre sa casquette de détective, déterminé à affronter les fantômes du passé.

La (vraie) histoire de la paëlla


Sur le site Web de Equinox du 4 décembre 2021, les chefs Sergi de Meià du restaurant Sergi de Meià de Barcelone et Mateu Casañas des restaurants Disfrutar de Barcelone) et Compartir de Cadaqués nous parlent de la paëlla : 

  • les premières traces du mets « à la fin du Moyen-Âge, aux alentours du XVe siècle. ‘’ Les arabes introduisirent le riz dans la zone du Levant au VIIIe siècle, et il y est resté depuis ‘’ » et « on situe le berceau de la paëlla à l’Albufera, une lagune et sa zone naturelle à quelques kilomètres de la ville de Valence. ‘’ À l’époque, on y produisait beaucoup de riz, c’était donc le principal ingrédient des plats des habitants alentour ‘’;
  • un plat de pauvres : « C’était un repas de paysans, il fallait que ça soit copieux ». « On la mangeait en fin d’après-midi, après une dure journée de travail aux champs. C’était un plat très populaire, car il donnait beaucoup d’énergie et comme tous les ingrédients se cuisinent en même temps, il était facile et rapide à faire. »
  • les ingrédients : « Étant donné son origine humble, ses ingrédients étaient donc les produits accessibles facilement aux agriculteurs et paysans de la région de Valence : des oiseaux sauvages comme la perdrix, mais aussi du lapin ou du lièvre, des légumes, du safran… Les ingrédients variaient en fonction de ce que les familles avaient sous la main, mais le plus important reste le riz rond »;
  • de la méthode de cuisson;
  • des origines… italiennes du mot « paëlla »;
  • le débat paella de viande/fruits de mer;
  • un plat-star dès le XIXe siècle;
  • Comment reconnaître une vraie paëlla.


La gastronomie dans le polar


Le 20 Mai 2019, à la librairie Un Petit Noir Librairie, se tenait une rencontre du Cercle des lecteurs de 813 intitulée « La Gastronomie dans le Polar ».

Objectif : « dégoter les bonnes recettes dans les polars qui en parlent » avec au menu de la soirée, des auteurs dont les personnages se délectent tout au long de leurs enquêtes :

  • Le quintette de Buenos Aires (Manuel Vázquez Montalbán)
  • Un mois avec Montalbano (Andrea Camilleri)
  • Total Khéops (Jean-Claude Izzo)
  • Il était une fois l’inspecteur Chen- (Qiu Xiaolong)
  • On n’a pas toujours du caviar (Johannes Mario Simmel)

 Aussi, des enquêteurs qui aiment la cuisine et la pratiquent avec passion :

  • Recettes d’amour et de meurtre (Sally Andrew)
  • Petits meurtres à l’étouffée (Raven et Chetville)
  • La surprise du chef (Anthony Bourdain)
  • Soul Kitchen (Poppy Z. Brite)

 Et des plats meurtriers :

  • Meurtres à la pomme d’or (Michèle Barrière)
  • On ne meurt pas la bouche pleine (Odile Bouhier et Thierry Marx)
  • Les yeux plus grands que le ventre (Jô Soares)
  • Saveurs assassines (Kalpana Swaminathan)

Nouvelles noires : polars gourmands - Gardanne, concours 2015/2016


Recueil des textes gagnants à lire sur le site Web de la commune de Gardanne, département des Bouches-du-Rhône, région Provence-Alpes-Côte d’Azur :




  • Catégorie adultes : Un zeste de trop ! (Hélène KATSARAS)
  • Catégorie 15/18 an : Un sombre dîner (Jennifer CHAUVET)
  • Catégorie Primaire/Collège : Hold up gourmand (CM1 Éliane d’Amore, Belcodène)
  • Catégorie Lycée : Orchidée noire (LEP de l’Étoile, 2nde CAP APR) 

Top 14 des plats les plus cultes du polar


De Simenon à Tarantino, la cuisine est un ingrédient essentiel du polar. Dans les polars du cinéma, les flics et les malfaiteurs se révèlent parfois de fins gourmets tout aussi minutieux que les grands chefs. C’est que la préparation et la dégustation d’un plat jouent souvent un rôle essentiel dans la création du suspense. 

En voici 14 exemples cultes, avec même parfois en prime leur simili-recette publiés sur le site Bepolar.fr.

Camilleri, une bonne pâte (Thibault de Montaigu)

 

« Andrea Camilleri sillonne l’Italie à l’arrière d’une Alfa Romeo grise. C’est le nouveau parrain du polar transalpin : 1 million d’exemplaires vendus dans la péninsule pour la seule année 1998. Costume sombre, menton relevé qui en impose, il en a le succès, l’âge (78 ans) et un sévère penchant pour la boustifaille. Voilà donc une soirée spéciale « polar et pasta » pour asseoir sa notoriété. Camilleri palabre : sa Sicile natale, la Mafia, son héros, le commissaire Montalbano, sorte de Maigret sauce italienne, qui lui valut son succès sur le tard, en 1994. Désormais, c’est une star : il a un fan-club sur l’Internet, un jeu sur CD-Rom et des lecteurs qui le harcèlent pour connaître la suite des aventures de Montalbano. Comme J. K. Rowling pour Harry Potter. Il en a marre, préfère encore aller au resto se goinfrer de poissons. Ou, tel un patriarche, remonter la péninsule à la rencontre des auteurs de « la nouvelle vague du roman noir italien ». Voilà pour l’apéritif, un docu amuse-gueule signé Susanne Dobke. 

Ensuite vient le téléfilm le Voleur de goûter, adapté d’un de ses livres par ses propres soins. C’est un peu copieux, épicé, mais bien huilé. On découvre le fameux Montalbano, flic ronchon et macho. L’intrigue des cadavres dans le petit port de Vigato, une affaire de terrorisme international ne s’encombre pas de fioritures. De ses maîtres Simenon ou Sciascia, Andrea Camilleri a appris la concision et gardé le goût des figures hautes en couleur. Une tambouille drôle et simple qui, à l’image des festins qu’aime faire son auteur, nourrit bien. »

Source : Libération, 7 août 2003

Astérix et la boustifaille (Yaneck Chareyre)


Yaneck Chareyre. - Astérix et la boustifaille. - Les Chroniques de l'invisible, 20 janvier 2012.

Dans cet article sur le Web, l’auteur met à l’honneur une série dans laquelle la nourriture est INCONTOURNABLE, Astérix le Gaulois. René Goscinny et Albert Uderzo font de leurs héros des amateurs du bien manger et chaque album est l’occasion de le prouver. Yaneck Chareyre propose un petit dossier très imagé.

Le murmure des hakapiks (Roxanne Bouchard)

Roxanne Bouchard. - Le murmure des hakapiks. - Montréal : Libre expression, 2021. - 259 pages.

Alors que le nordet menace, l'agente Simone Lord monte, à titre d'observatrice, sur le Jean-Mathieu, un chalutier en partance pour la chasse au phoque. Elle n'est pas la bienvenue à bord. La météo s'annonce rude. Où, il est question, entre autres, de tartare de phoque.

Nous étions le sel de la mer (Roxanne Bouchard)


Roxanne Bouchard. - Nous étions le sel de la mer. - Montréal : VLB éditeur, 2014. - 353 pages.

Le sergent Moralès cuisine et plusieurs personnages se retrouvent au Café du Havre et au bistro de Renaud Boissonneau pour y déguster la cuisine gaspésienne.